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L’histoire du petit galet est édifiante. Il s’est lamenté toute une nuit sur sa faiblesse et son insignifiance face à la grandeur et à la force des hauts murs du barrage dans lequel il se trouvait. A l’aube, las et gagné par le sentiment d’impuissance totale, il a fini par se laisser glisser, abandonnant la place pourtant stratégique qu’il occupait. S’en suivit alors la chute de tout l’édifice et la ville voisine se réveilla entièrement inondée. 

 

D’après le poème « le petit galet » d’Elya Abu Madhi, poète américain d’origine arabe.  

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L’éducation par les valeurs universelles, n’est pas sujet anodin quant à nos interrogations légitimes sur les tenants et aboutissants des crises multidimensionnelles qui frappent de plein fouet nos sociétés dans leur quasi-totalité. Nous interrogations aussi quant à la capacité de l’école à réagir et à agir dans le sens d’une issue favorable pour  préparer la génération qui nous est confiée à une paix durable. Faire le diagnostic de la situation de la crise dans laquelle se débat l’humanité aujourd’hui, l’analyser sous toutes ses coutures et s’en indigner, ne suffit pas. Certes il s’agit de démonter ses mécanismes pour la comprendre.  C’est louable mais non efficace pour l’arrêter dan ses élans destructeurs. Il faut surtout proposer des pistes pratiques pour dire comment le monde pourrait s’en sortir. C’est en soi une lourde responsabilité que nous nous devons cependant de prendre car le temps n’est plus au silence, aux critiques stériles, à la neutralité et au laisser-faire. 


Sur le plan international, des armées puissantes bombardent de façon aveugle et sans distinction, des lieux de culte, des quartiers civiles, des abris et des hôpitaux  uniquement. La convoitise et la culture de la haine, détruisent l’humain et le monde se demandant seulement quelle va être la prochaine contrée visée par le désastre préparé par  la barbarie au masque de défense de la civilisation et des droits humains.
Des puissants qui, aux prétextes fallacieux d’exportation de démocratie et de liberté, sèment partout la destruction et la désolation. Des populations civiles en font les frais.  Des milliers de réfugiés dont les enfants aux blessures indélébiles, fuient l’enfer. Beaucoup d’entre eux tentent de transgresser les interdits des frontières. Leur tentatives récurrentes pour traverser la mer, laissent des centaines de corps jetés sur les plages ou noyés dans ses profondeurs. On les nomme « migrants » y incluant ceux qui fuient la pauvreté, la faim et la misère, provoquées souvent par l’exploitation des grands des richesses de leur terre. Le problème pour eux, c’est qu’ils n’ont aucun droit et les pays où ils voudraient trouver refuge, les rejette en masse et punissent même certains citoyens qui s’aventurent à leur tendre la main pour les aider dans leur malheur.


Sur le plan local, une grande partie de la population est laissée pour compte à l’intérieur des sociétés dites développées comme dans celles nommées avec euphémismes, « en voie de développement.» La croissance économique lorsqu’elle est au R.D.V., profitent à une infime à une minorité qui détient le pouvoir et méprise «les gueux, les va nus pieds, le affamés, les pauvres en tout genre et la « la canaille » comme la nomme Voltaire. Le chômage des jeunes est endémique, la rue est souvent le refuge des bandes qui s’adonnent à des activités illégales et à des violences récurrentes. La société génère sa propre violence et s’étonne qu’on la lui renvoie. L’effet e boomerang, est courant. Nos regards s’habituent à la violence en croissance et notre inertie participe à la débâcle de l’humanité.


Le tableau est noir et le temps n’est plus à notre auto exclusion du champ des décisions. Il nous revient d’intervenir, de dire comment nous voyons le monde de demain, comment orienter l’avenir de nos enfants selon ce que nous souhaitons et non selon ce qui nous est imposé au quotidien et que nous subissons. 
Garder une position de spectateurs passifs et silencieux, de témoins impuissants, fera de nous des traitres à la cause de la paix de demain. Notre inaction serait une façon d’approuver les décisions qui se prennent en haut lieu pour notre destin, sans notre assentiment et à notre détriment et surtout à celui des générations qui nous succèderont. Oui, nous ne pouvons fermer les yeux et garder un silence prudent devant les injustices locales ou mondiales qui impactent sur notre présent, influençant nos destins et celui des générations à venir. Il nous incombe de dire quelle genre de sociétés nous voulons dans ce monde. Il nous incombe surtout d’agir sur le terrain de l’école pour préparer des hommes et des femmes capables de dire non à la barbarie, capables de changer leur destin et de préparer l’avènement de l’entente et de la paix entre les humains. 


L’éducation a comme but suprême de rapprocher les individus entre eux, les sociétés par la mutuelle compréhension, par le respect de soi, de l’autre et de l’environnement. La MAPE propose que l’école et les universités, ne forment plus que des ingénieurs, des techniciens, des technologues, des spécialités en ingénierie et en management de tout genre mais qu’elle donne à ces derniers une formation en profondeur aux valeurs humaines. Les savoirs sont certes utiles mais seuls, ils demeureront insuffisants à rendre les êtres humains équilibrés, émancipés et égaux. L’éducation se doit de peser de tout son poids pour faire triompher en priorité ces valeurs universelles et accompagner toutes ces formations. 


Le projet de la MAPE est ambitieux et fera sourire plus d’un. Nous sommes pourtant conscients que nous ne représentons pas une force physique et/ou financière. Nous savons seulement que par l’apprentissage, dès leur plus jeune âge, de ces valeurs universelles, les enfants du monde entier, auront un autre regard sur eux-mêmes, sur l’autre et sur le monde en général. Cette éducation aux valeurs humaines, changera leurs représentation d’eux-mêmes, des autres et sur leur environnement. Ils banniront le rejet de ‘altérité, les préjugés, les stigmates, l’exclusion, les ségrégations et le racisme. Ils seront à même de construire un monde autre que le nôtre présent. Un monde où les suprématistes, l’exploitation de l’homme par l’homme,  l’injustice sociale et mondiale, la xénophobie et le racisme, feront partie d’un passé révolu et sans lendemain aucun. 


Faire admettre à tous, l’importance de l’enseignement de ces valeurs, serait une première victoire sur la barbarie. Les curricula intègreront de façon officielle cette discipline fondamentale pour la préparation de l’équilibre individuel et social de chacun. Les enseignants auront une formation adéquate. Des manuels seront élaborés dans ce sens. Les parents seront sensibilisés à l’objectif de cette éducation. Les mass media ne seront pas du reste pour accompagner et encourager les éducateurs dans leur entreprise de changement des sociétés pour un réel développement humain. 


L’expérience vaut la peine d’être tentée de façon sérieuse et globale. Ce sera une mondialisation qui s’opposera à celle qu’on nous impose aujourd’hui et ravage la vie des humains et des animaux, celle des plantes et de la nature dans sa totalité, avec son lot de consumérisme et de marchandisation de tout, des corps et des esprits compris.  


Son efficacité ne tarderait pas à se manifester dans les relations individuelles, familiales, sociales, entre les peuples et les nations. Utopie ? Nous ne  rejetons pas ce concept car si celle-ci reste au niveau individuel, elle est vouée à demeurer virtuelle. Mais si elle est partagée par un très grand nombre de personne, il y a de fortes chances qu’elle deviendra une réalité palpable et vérifiable. 


Nous sommes tous ce petit caillou insignifiant en apparence seulement. Ne sous-estimons pas nos forces lorsqu’elles sont unies autour d’un but noble. Nous avons un pouvoir d’action formidable, le plus puissant que l’homme ait pu inventer : celui de l’éducation. En arabe, le terme désigne l’action exercée sur un individu pour l’accompagner et l’amener vers la Perfection qui elle, est Dieu lui-même ! (Le verbe « Raba », veut dire, élever, faire pousser une plante, éduquer, etc. C’est la même racine pour le Rab qui est Dieu Lui-même, désigné aussi par le terme « tarbiya »  qui est l’éducation (c’est aussi le « Rabin » en langue hébraïque qui désigne le maître du culte).


D’aucuns voudraient aujourd’hui faire de l’éducation un objet de marchandisation et de concurrence mercantile. Ils voudraient la soumettre aux lois de la productivité, au chiffrage, à la mesure et aux pressions de l’économie de marché. Oubliant qu’il s’agit là d’êtres humains dont la qualité est e rester humains. Depuis les années cinquante du siècle dernier, un économisme rampant a gagné du terrain. L’école est clairement comparée à une usine, l’enseignement à une industrie, les élèves à des produits bruts ou finis. Les déperditions scolaires sont qualifiées de « déchets » non  recyclables bien sûr. L’oisiveté, le chômage et la marginalité créateurs de déviances multiples et de violence inouïe, guettent alors les jeunes à tous les coins de rue où ils finissent par se rassembler pour « tuer le temps » et aussi pour se laisser consumer par lui.


On évalue l’école en fonction de sa réussite économique, les savoirs en fonction de leur efficacité matérielle, les enseignants en fonction de leur adaptation au marché mondial et les élèves en fonction de leurs futures capacités à s’adapter également à la concurrence,  au marché de l’emploi. Ils sont vus comme des futurs producteurs de profits. On s’attache à implanter dans la profondeur de leur âme, l’esprit de compétition et de mépris de l’autre. On leur apprend à « se vendre. » L’appât du gain est quasiment le seul mobile du véritable succès. Leur formation scientifique et technologique est prioritaire. Or la science et la technologie, peuvent elles-mêmes nuire à l’humanité si elles ne s’accompagnent pas d’éthique et si les valeurs humaines sont absentes des préoccupations de l’enseignement.


Comment prévenir cette violence si minime soit-elle au départ ? Comment la juguler et au besoin la supprimer ? En d’autres termes comment  « ré-humaniser » les individus et leur société ? L’éducation aux valeurs humaines, porte en elle la solution. Elle est génératrice de sagesse et de paix dont chacun a besoin pour s’émanciper, pour s’épanouir et pour participer en toute sérénité au développement de sa société. Seule l’l’éducation aux valeurs humaines, peut favoriser le vivre ensemble harmonieux dont parle un peu tout le monde aujourd’hui sans jamais savoir ni dire comment y parvenir. 


Le plus difficile, c’est de convaincre les décideurs des bienfaits de cette éducation pour qu’ils l’introduisent dans les écoles et l’officialisent dans l’enseignement. Nous insistons sur le fait que cet enseignement doit être intégré dans tous les curricula de tous les systèmes éducatifs mondiaux au même titre que les autres disciplines. Pour qu’il soit pris au sérieux et pour qu’il donne des résultats conséquents, il faudrait donc l’adhésion à ce projet par le maximum de citoyens du monde et par ses gouvernants. 


Les organisations internationales, les pouvoirs publics, les ONG, les associations et les hommes et femmes de bonne volonté, seront appelés à travaille la main dans la main avec les gens du pouvoir, pour parvenir à cet objectif, qui tout compte fait, ne sera pas aussi coûteux et aussi onéreux que les usines d’armement qui polluent la nature et tuent les humains.


Ne pas résister, se laisser aller au découragement et au fatalisme, relèverait  de  la lâcheté car notre rôle en tant qu’acteurs de l’éducation est de refuser toute sorte de dérives qu’elles soient sur le plan local ou international. Il nous incombe de travailler sur et par l’éducation pour transformer les mentalités et rendre chaque citoyen du monde, capable de se décentrer et de comprendre son altérité, capable de protéger son environnement naturel et de croire en priorité aux valeurs humaines.


L’éducation aux valeurs humaines est seule capable de rendre à l’humain son véritable sens de l’humain. Elle est capable de bannir la barbarie et de promouvoir la sérénité et la paix. Elle est capable de rendre à tout être humain, le pouvoir sur son destin en l’émancipant et en ouvrant son esprit aux autres et à l’environnement. C’est cette éducation en général et l’éducation aux valeurs humaines en particulier qui apportera le changement souhaité, désiré et réclamé aujourd’hui par des populations du monde entier qui sortent en masse manifester pacifiquement. Ce changement requiert du temps et de l’engagement de tous et notamment celui des acteurs de l’éducation dont l’idéal doit être l’apprentissage des valeurs humaines dont la dignité, la liberté, la justice et la solidarité sont les charnières principales.  


Quelques citations
 
1-Le partage des valeurs universelles cimente les relations entre les hommes et les oriente vers la compréhension mutuelle et l’entente.
2-Le savoir transmettre est lié au savoir être de l’éducateur.
3- L’acte d’éduquer est hautement moral.
4-L’école n’est pas seulement un lieu de transmission du savoir. Elle est le berceau des valeurs universelles. 
5- L’éducation ne concerne pas seulement l’instruction mais aussi la formation des individus aux valeurs humaines. 
6-Les valeurs universelles seront la base du consentement mondial. 
7-Les valeurs universelles structurent les sociétés et enfantent la paix.

We believe all women can embrace who they are,
can define their future, and can change the world.

Our Mission

C’est un mouvement qui se veut global  en direction des systèmes éducatifs internationaux, en vue d’une lutte par l’éducation comparée contre les discriminations et l’exclusion pour prévenir les violences scolaires urbaines et pourquoi pas mondiales. 

Our Mission

Our Vision

Il s’agira entre autres, de coordonner les actions éducatives dans le monde et favoriser un enseignement officiel des valeurs universelles, des droits de l’homme et de l’environnement et ce dès l’école maternelle, pour un développement réellement humain ; sensibiliser par l'éducation comparée les pouvoirs publics et les sociétés civiles à ces droits et à ces valeurs universelles ; viser les programmes scolaires et la refonte des manuels des élèves pour y introduire leur enseignement officiel ; viser les acteurs de l'éducation pour organiser des rencontres, des stages d'éducation aux objectifs de l’association ; faire appel aux chercheurs et organiser des rencontres internationales dans divers pays sur la thématique de l’association ; toucher un public large et divers par des publications, des conférences publiques, des films, des vidéos et par les mass media ; collaborer dans ce sens, avec les organisations internationales, les pouvoirs publics, les ONG et les sociétés civiles ; évaluer régulièrement à travers les différents systèmes éducatifs, les actions en faveur de ce projet et réajuster les contenus et les méthodes en fonction des besoins ; etc. 

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